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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 23:38

Que je vous raconte :

je connaissais déjà plusieurs mouches: la Tsé-Tsé : exotique pour le sommeil, la grosse bleue ou mouche à merde, no comment, la bruyante : toute la nuit sans dormir à cause de son bzz bzz  juste à côté de l'oreille, la suicidaire : qui passe son temps à se taper contre les fenêtres, la conne : on lui ouvre la fenêtre et elle se barre de l'autre côté, la kamicaze : qui se jette sur le papier tue-mouche, la pondeuse, utile pour les pécheurs et leurs asticots, l'amoureuse : chassez-la tant que vous voulez, elle revient se poser sur vos cheveux, la sournoise : qui vous pique, alors que pendant toute votre enfance, votre maman vous a expliqué que mais non, les mouches ça ne pique pas!...

Eh bien figurez-vous que pas plus tard qu'hier, à la faveur d'une sortie tardive en VTT, j'ai découvert une nouvelle race : la groupie.  Que je m'explique : j'étais en train d'en baver sérieusement en traversant dans la boue(ben oui, c'est du Vtt, on a des vélos sales nous!!!), un troupeau de vache quand je me suis dit : "je vais quand même vérifier si je ne suis pas poursuivi par un gros couillu en colère(je parle du taureau, pas du paysan) ". Je tourne donc la tête, à deux doigts de me prendre une gamelle, et c'est là que je les vois: au moins 57 mouches qui suivent mon casque. Sur le moment, je me laissai aller à quelque divagation poético-cantonesque: "quand les mouches suivent le casque du cycliste qui rentre à la maison, c'est qu'elles savent qu'elles vont trouver................................................................DE LA BOUZE!!!!!" Damned, j'en étais couvert, bien sûr, sur le vélo, pas de garde-boue, ça gicle dans tous les sens! et pendant au moins six km, je me suis retourné, elles ne me quittaient pas, je pouvais presque les entendre : "allez, accélère, attention le trou, la branche, le chevreuil, les campeurs"(eh oui, j'ai même rencontré d'improbables campeurs en plein milieu d'un champ). Quand enfin elles m'ont quitté, à la sortie d'un village, elles m'ont juste laissé une représentante de leur groupe : une amoureuse(voir plus haut), et c'est dans une grande tragédie que j'ai bouclé les derniers kilomètres qui me ramenaient jusqu'à chez moi, à grands coups d'explications plus ou moins foireuses sur la complexité d'une relation mouche-humain, d'autant que j'étais déjà marié et que je n'avais aucunement l'intention de me lancer dans une aventure extra conjugale à risques, vu les maladies qui trainent par ici et que ça serait très mal vu par le voisinage et par Monsieur le Curé.

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commentaires

B
La belle histoire :D)...<br /> Je me souviens, moi aussi j'ai vécu ça. Mais avec une mouchnique.<br /> Une mouche qui s'appelle Monique.<br /> Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
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